Quelques repères chronologiques


1847. L'année de naissance de son fils Elia Ferdinando, Antonio Cagnoli ouvre une entreprise d'ébénisterie à Nice (Royaume de Sardaigne), près le Pont-Neuf, maison veuve Tiranty.

1848. « Printemps des peuples ». Charles-Albert abolit la monarchie absolue et accorde au Royaume une constitution parlementaire (le Statuto).

1856. Visite à Nice de l’impératrice de Russie Alexandra Fedorovna, veuve de Nicolas Ier. Elle fait édifier la première église orthodoxe du littoral (rue Longchamp, 1859).

1860. Conformément aux accords contractés deux ans plus tôt entre Cavour et Napoléon III, le Comté de Nice et la Savoie sont cédés à la France. (Le roi de Sardaigne Victor-Emmanuel II est proclamé roi d’Italie en 1861.)

1864. Arrivée du chemin de fer. Napoléon III reçoit le tsar Alexandre II au Palais des rois sardes (devenu le siège de la préfecture du département des Alpes-Maritimes).

1865. Mort à Nice du tsarévitch Nicolas, fils d’Alexandre II.

1870-1871. Chute de l’Empire, proclamation de la République française. Élections législatives et municipales favorables à l’indépendance de Nice, mais étouffées par la République.

Années 1870.  Élie Cagnoli ouvre l'enseigne Au bois mosaïque, rue Paradis.

1883. Élie Cagnoli est certifié fournisseur de la Cour de Serbie (la Serbie est indépendante depuis 1878, et le prince Milan Obrenović en est devenu roi en 1882).

1889. Séjour à Nice de Sadi Carnot (président de la République française depuis 1887).

1891. Inauguration du casino de la Jetée-Promenade.

1895-1899. Séjours hivernaux de la reine Victoria.

1912. Inauguration de la cathédrale orthodoxe russe Saint-Nicolas (à l’emplacement de la mort du tsarévitch Nicolas Alexandrovitch), la plus grande église orthodoxe d’Europe occidentale.

Août 1914 : mobilisation générale contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie.