Claude Gelée dit Le Lorrain, Le port de Gênes, XVIIe siècle. |
Le port de Gênes au XVIIe siècle (tableau de Nicolaes Berchem). |
De même, le 10 juillet
1684, le vaisseau français Le Bon (sous le
commandement du capitaine suédois Ferdinand de
Relingue) affronte au large du cap Corse 35 galères
espagnoles, napolitaines, génoises et siciliennes placées
sous les ordres du marquis de Centurione. Après cinq heures
de combat, deux galères alliées sont coulées, trois sont
hors de combat ; Relingue regagne Livourne avec 90
membres d'équipage tués : Ex-voto français commémorant le combat naval du cap Corse (Roquebrune-sur-Argens, Maison du Patrimoine). |
Louis XIV oblige le doge à monter à Versailles en mai 1685 pour présenter des excuses. Le Roi Soleil est tout fier de lui montrer son nouveau palais royal. À la fin de la visite, il lui demande ce qui l'a le plus étonné. Le doge répond : « Moi ici ». Louis XIV va s'allier ensuite avec l'Empire ottoman dans une guerre qui l'opposera à quasiment toute l'Europe (guerre de la Ligue d'Augsburg, 1688-1697). |
Les maisons Pallavania (double, fusionnée par Grimaldi) et Colombo au XIXe siècle (après reconstruction à la fin du XVIIe siècle), indiquées par des points respectivement bleu et orange. Ce sont alors les numéros 39 et 37 du Carrogio Diritto. À leur tour, ces immeubles seront en grande partie démolis à la fin du XIXe siècle dans le cadre de la restructuration du quartier (à l'exception de la base de celle de Christophe Colomb, relique indispensable !). Aujourd'hui, la "maison de Christophe Colomb" (beaucoup plus basse que sous sa forme du XIXe s.) devant la Porta Soprana. À côté, la ruine est une pièce rapportée : il s'agit d'un vestige du couvent de Saint-André, supprimé sous Napoléon en 1797 puis utilisé comme prison de 1810 à 1902 ; au moment de démolir le bâtiment, le cloître a été sauvegardé et reconstruit ici en 1922. Ci-dessous, le point bleu indique l'emplacement de la maison des Dassori sur une vue 3D de Google Earth. |
Le 7 août 1788, un gros chebec barbaresque au gréement mixte (voiles latine et carrées) apparaît au large d'Antibes : les pirates s'emparent d'une tartane napolitaine, qu'ils pillent et abandonnent. Le 8, ils attaquent un brigantin génois au large du cap Roux ("Punta Garousse") : c'est un navire d'une charge de 2000 mine génoises, avec un équipage de 6 personnes, commandé par le patron Angelo da Sori (originaire de la Foce). Les Génois sont obligés d'abandonner leur navire (ils le récupéreront quelques jours plus tard, échoué sur le rivage). Un navire marchand génois affrontant des corsaires algériens en 1763. Le 17 juin 1790, le patron Luigi da Sori (de Saint-Pierre d'Arène), commandant la pinque génoise Nostra Signora del Rosario, avec un équipage de 20 marins, appartenant à un monsieur Gnecco, rencontre une grande galère barbaresque au large de Rosas en Espagne. Les assaillants sont 96. Les Génois sont sauvés (un seul blessé) grâce à l'intervention armée du patron Tommaso Bollo (de Deiva), qui tue 23 Algériens et en blesse 17 (dont le Rais). Une pinque génoise attaquée par une galère et une galiote barbaresques à la fin du XVIIIe siècle (détails). On voit que les Ottomans sont beaucoup plus nombreux. |