Par la "Pragmatique Sanction", l'empereur Charles VI du Saint-Empire léguait à sa fille Marie-Thérèse d'Autriche les États héréditaires de la Maison de Habsbourg. Mais sa mort, qui survient le 20 octobre 1740, déclenche un nouveau grand conflit européen, opposant principalement les Autrichiens (alliés notamment à la Saxe, aux États-Sardes et à Russie) à la Prusse et à ses alliés (notamment les Bourbon de France et d'Espagne). En 1744, le Comté de Nice voit donc arriver une armée franco-espagnole (ou "gallispane") dans l'intention d'emprunter la route royale Nice-Turin (vallées du Paillon et de la haute Roya en direction du col de Tende).
Le 2 avril 1744, une armée franco-espagnole traverse le Var et marche sur Nice, qui capitule rapidement.
L'alliance austro-sarde lance une contre-offensive en octobre-novembre 1746 : les Français sont chassés du Comté, et l'armée alliée traverse le Var à son tour pour occuper la Provence pendant quelques mois. Puis les troupes franco-espagnoles réoccupent le Comté (sauf Saorge) jusqu'à 1748.
Suite à la guerre de Succession d'Autriche, on le retrouvera
ensuite à Nice, paroisse St-Martin-St-Augustin. Le 26 novembre 1747, il y épouse Margarita Palmera, née à Châteauneuf de Contes de parents originaires de Vintimille.
En 1748 : traité d'Aix-la-Chapelle
À cette même époque, signalons au passage un certain Pietro
Francesco de Gioanni, né à Saorge, qui soutiendra une thèse
de médecine à Turin : De globo terracqueo ; De cerebri anatome
; De formatione, nutritione, incremento et circuitione sanguinis
in foetu de polypariis ; De hydrope ; prognosis et curatio
hydropis (Turin, 31 juillet 1758).