Palmero, de Vintimille à Nice via Châteauneuf de Contes




Pietro et Angela Maria Palmero sont originaires de la ville de Vintimille (République de Gênes).
En 1730, ils résident sur le territoire de la paroisse de Châteauneuf de Contes, en surplomb de la vallée du Paillon.
Plus précisément, ils habitent au hameau de Rémaurian, entre les villages de Châteauneuf et Bendejun.

Leur fille Margarita est baptisée en mars 1730 à Châteauneuf.

La guerre de Succession d'Autriche dans le Comté de Nice (1742-1748)

Par la "Pragmatique Sanction", l'empereur Charles VI du Saint-Empire léguait à sa fille Marie-Thérèse d'Autriche les États héréditaires de la Maison de Habsbourg. Mais sa mort, qui survient le 20 octobre 1740, déclenche un nouveau grand conflit européen, opposant principalement les Autrichiens (alliés notamment à la Saxe, aux États-Sardes et à Russie) à la Prusse et à ses alliés (notamment les Bourbon de France et d'Espagne). En 1744, le Comté de Nice voit donc arriver une armée franco-espagnole (ou "gallispane") dans l'intention d'emprunter la route royale Nice-Turin (vallées du Paillon et de la haute Roya en direction du col de Tende). 

Le 2 avril 1744, une armée franco-espagnole traverse le Var et marche sur Nice, qui capitule rapidement. 

L'alliance austro-sarde lance une contre-offensive en octobre-novembre 1746 : les Français sont chassés du Comté, et l'armée alliée traverse le Var à son tour pour occuper la Provence pendant quelques mois. 

Puis les troupes franco-espagnoles réoccupent le Comté (sauf Saorge) jusqu'à 1748.

Nice, Saint-Martin

Margarita réside ensuite à Nice, paroisse St-Martin.
Le 26.11.1747, elle y épouse Gioanni Degioanni, originaire de Saorge.


En 1748 : traité d'Aix-la-Chapelle.
La guerre de succession d'Autriche et le traité d'Aix-la-Chapelle conduisent à l'abandon définitif du village perché de Châteauneuf [dont on voit les ruines ci-contre] au profit de l'ancien site en contrebas ("Villevieille").

Enfants de Gioanni Degioanni et Margarita Palmero (paroisse St-Martin-St-Augustin) : Maria Luigia en 1755 ; Andrea Maria en 1758 ; Gioanna Maria Agostina en 1764 ; Pietro Antonio en 1768.