Fief du Saint-Empire depuis 1395, le Milanais a d'abord été
gouverné par la famille Visconti.
1500-1513 : fief du Royaume de France
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1516-1522 : bref retour à la France1515, Marignan : une petite revanche pour François Ier, qui récupère le duché, mais pas pour longtemps.
François Ier, roi de France de 1515
à 1547.
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Les Periera ont connu ces époques de changement.
D'ailleurs, il est probable que ce soient des "Perrier"
arrivés de France ou du Val d'Aoste dans le cadre de ces conflits
interminables.
Finalement, c'est le jeune Charles V qui a le dernier mot : en
1522, le Milanais retourne dans le giron du Saint-Empire.
À cette époque, Giacomo Periera (Jacques Perrier ?) et
son épouse Maddalena vivent à Doccio,
aux confins de l'Empire : sur la rive droite de la Sesia, tout
près de la frontière, mais juste juste en Milanais.
Le centre du village est à 400 m d'altitude, à proximité du
fleuve et à 8 km en amont de Borgo.
De par sa situation géographique, la région a évidemment des liens
historiques plus étroits avec Verceil qu'avec Novare ou Milan.
Fondée au XIIe siècle par les moines de Cluny basés à Verceil,
l'église est dédiée à San Bononio (né à Bologne, abbé au monastère
de Lucedio près de Verceil, mort en 1026). Sous sa forme actuelle,
le bâtiment date essentiellement du XVIe siècle, justement.
Un nouveau conflit éclate en 1535, lorsque le duc
François II meurt sans héritier...
Finalement, Charles V reste maître de la situation : c'est son
fils aîné Philippe, prince héritier de la Monarchie espagnole, qui
succède aux Sforza dans le Milanais.
Sous le duc Philippe, le Milanais devient un fief de la Monarchie
catholique espagnole.
Felipe II de Habsburgo, duc de Milan en 1540-1598 (et roi des
Espagnes à partir de 1556).
C'est dans la continuité de ces guerres permanentes que naissent
les enfants de Giacomo Periera : Augusto (en 1545)
et Luco.
Par hasard, de lointains descendants de Benetina et de
Madalena, cousins au 8e degré, se marieront en 1829 en la
cathédrale Sainte-Réparate (Nice, Royaume de Sardaigne) : Luigi
Puons et Maria Gimello, tous deux nés à Nice
sous l'occupation napoléonienne :
Sépulture de Louis Pons (+1876) et Marie Gimello
(+1880) au cimetière du
Château.
Sources :
Archives
départementales des Alpes-Maritimes
https://www.invalsesia.it/doccio-e-le-sue-frazioni/