Vial
Nom très répandu dans le
département de la Loire (Haute-Loire ?) et dans toute la vallée du
Rhône. Mais on trouve aussi des Vial depuis longtemps en Provence
(Mougins).
En l'occurrence, il s'agit sans doute d'une famille protestante
réfugiée de longue date dans les Basses-Alpes, qui aura abjuré
à un moment donné. Les Vial sont déjà présents à Thorame-Basse au
XVIIe siècle.
La famille s'établit en partie à Paris à l'époque industrielle
(chemins de fer, gaz).
Antoine Vial,
& Honorade Christian?
domiciliés à La Bâtie (1720)
Jean-Baptiste Vial
Berger domicilié à La Bâtie (1720).
A épousé (08.1720, paroisse Saint-Pierre-aux-Liens, Thorame-Basse) Chrétienne Florens (fille de
Joseph Florens, +>1720 [domicilié à La Bâtie en 1720], et de
Louise XXXX, +<1720), domiciliée à La Bâtie en 1720.
- Claire Louise Vial, *03.06.1722 (La Bâtie, Thorame-Basse)
- Jean-Pierre Vial
Jean-Pierre Vial, *1720-1730
(Thorame-Basse ?), +1752-1797
A épousé (le 25.07.1741 à Thorame-Basse, chapelle St-Thomas, annexe
de la paroisse St-Pierre-aux-Liens) Marguerite
Bonnet.
- Louis et Jean-Baptiste,
nés et baptisés le 24.05.1745 à Thorame Basse, paroisse
St-Thomas. Le premier est mort le jour même.
- Pierre Vial,
*23.03.1749 (Thorame-Basse)
- Brigitte Vial,
*03.04.1752 (La Bâtie ; baptême du jour à St-Thomas,
Thorame-Basse),
& (06.1877, succursale Saint-Thomas de la paroisse
Saint-Pierre-aux-Liens, Thorame-Basse ; son frère Jean-Baptiste
est témoin) Jean-Baptiste
Guigues.
Jean-Baptiste Vial, *24.05.1745 (St-Thomas, Thorame Basse),
+09.01.1816 (Thorame-Basse)
Laboureur ; propriétaire cultivateur à La Bâtie.
A épousé (17 thermidor an 5 = 04.08.1797, à St-Thomas, Thorame
Basse) Catherine
Scholastique Martin.
Jean-Baptiste Toussaint Vial (dit Raval ?), *22.12.1806
(La Bâtie, acte du 23.12 à Thorame-Basse), †09.11.1870 (La Bâtie,
Thorame-Basse ; acte du jour à Thorame-Basse).
Propriétaire et cultivateur à La Bâtie (commune de Thorame Basse).
& (le 23.06.1830, à Thorame Basse, La Bâtie, au domicile de
Jean-Baptiste Guigues) sa petite-cousine (fille de son cousin
germain) Marguerite Guigues.
En 1833, ils résident à Clumanc.
Entre 1833 et 1836, la famille s'établit à Douroulles, un hameau de
la commune de Clumanc, près de Lambruisse.
Cultivateur à Clumanc (hameau de Douroulles) (1836). Lors du
recensement de 1836, il y a aussi un domestique, Joseph Arnaud,
veuf de 48 ans.
En 1841, à Douroulles, ils ont chez eux un enfant trouvé, Joseph.
En 1846, ils sont de retour à Thorame-Basse, à la ferme des Combes.
En 1851, à La Bâtie.
Leurs enfants :
- Marie/Rose
Vial, *18.01.1831 (Thorame-Basse)
; 6 ans lors du recensement de 1836 à Clumanc
; 15 ans lors du recensement de 1846 à
Thorame-Basse
- Jean-Baptiste Gabriel Vial, *15.06.1833 (Clumanc)
; probablement mort avant 1836
- Marie Martine Césarine
Vial, *15.07.1834 (Clumanc)
; 7 mois lors du recensement de 1836 à
Clumanc, 11 ans lors du recensement de
1846 à Thorame-Basse
- Lucien, *v.1835-1836 ; 10 ans lors du recensement de
1846 à Thorame-Basse
- Jean-Louis, *04.02.1837
(Clumanc)
- Victorine
- Basile André,
*05.02.1840 (Clumanc) ; 7
ans lors du recensement de 1846 à
Thorame-Basse
- Julien Auguste,
voir ci-dessous
- Jean-Baptiste Vial,
*30.07.1843 (Clumanc) ; 3
ans lors du recensement de 1846 à
Thorame-Basse
- Justin Vial, *03.07.1846
(Thorame-Basse) = Étienne, *v.1845-1846 ; 1
mois lors du recensement de 1846 à
Thorame-Basse ?
- André Augustin Vial, *06.04.1848 (Thorame-Basse)
- Marie-Thérèse,
- Justin Joseph Augustin Vial, *30.11.1851 (Thorame
Basse), sert dans le 17e régiment d’infanterie de ligne (Agde,
Hérault), entre à l'hôpital militaire le 30.10.1873,
+01.02.1874 (pneumonie ; hôpital militaire d'Agde).
Julien Auguste Vial, *21.10.1841 au hameau de Douroulles (acte du
22.10 à Clumanc, 04), †23.07.1917 (La Bâtie, Thorame-Basse).
Propriétaire et cultivateur à La Bâtie.
A épousé (03.11.1873 à Thorame Basse) Antoinette Magalon.
Leurs enfants :
- François Baptistin Vial, *06.10.1874 (La Bâtie ;
acte du 7 à Thorame-Basse), +?
Cheveux et sourcils châtains, front
découvert, nez petit, bouche petite, menton rond, visage
ovale, 1m56.
Classe militaire de 1894. Incorporé au 112e régiment
d'infanterie le 14.11.1895. Soldat de 2e classe.
En 1898, il réside à Saint-Martin-de-Crau. Il travaille dans
des fermes. En 1900, à Collobrières, puis à Sanary. En 1901, à
Grans puis La Cadière. En 1902, à St-Rémy. En 1903, à Sanary.
En 1905, à St-Rémy. En 1909, `s Sanary. En 1910, à St-Rémy. En
1911, à Sanary. En 1913, à St-Rémy.
Passé dans l'armée territoriale en 08.1914.
Paludisme en août-septembre 1916.
Embarqué à Marseille le 14 mars 1918 ;
débarqué le 16.03 à Oran, Algérie. Au
Maroc du 17 mars au 30 décembre 1918. Le 22.01.1919, il est
dirigé sur le 141e d'infanterie pour être mis en congé
illimité de démobilisation.
- Émilie Honorine Vial, *22.11.1876,
†09.03.1963 (Marseille),
a épousé Jean Le Moign (+06.12.1961)
- Henri Zéphirin Vial, voir ci-dessous.
- Augustin Julien Vial, *12.03.1882 (Thorame-Basse), †03.03.1946
(Toulon).
Réside à Thorame-Basse. Cheveux et sourcils
châtains, yeux noirs, front couvert, nez pointu, bouche
moyenne, menton rond, visage ovale, 1m55.
Classe militaire de 1902. Appelé à l'activité le
15.11.1903, dans le XVe corps d'armée (29e
division, 57e brigade, 111e régiment d'infanterie, soldat de
2e classe).
À partir de 1907, il réside à Toulon.
En 1913, il est classé non
affecté de l'administration d'arsenal de Toulon comme
ouvrier auxiliaire.
Passé dans l'armée territoriale le 01.10.1916.
Remis dans le droit commun le 16.06.1928, libéré du service
militaire 01.11.1928, définitivement le 22.10.1931.
Henri Zéphirin
Vial, *28.09.1878 (La Bâtie
; acte du 30.09 à Thorame-Basse), †09.04.1946 (suicide ? 17 rue du
Ru-Grand, son domicile à Vitry-sur-Seine).
En 1898 (livret militaire), il est berger et vit à La Seyne (Var).
"Cheveux et sourcils châtains, yeux châtains, front couvert, nez et
bouche moyens, menton rond, visage rond, taille : 1 m 55 cm."
Service militaire : recruté en 1898 (matricule 1474 ; degré
d'instruction : 3) ; incorporé au 141e régiment d'infanterie en
11.1899 ; mis en disponibilité en 09.1902.
En 1902, il emménage à Port-de-Bouc, chez monsieur Vidal.
Entré dans l’Église réformée le 21.12.1902 (à Port-de-Bouc,
13), accompagné par le pasteur W. Allen Shackleton.
A épousé (27.10.1904 à Salon) Lydie Grévoul. Salon-de-Provence est alors la
principale paroisse protestante de la région.
Henri s'installe chez les Grévoul à Salon, boulevard Danton (1905).
Entre 1905 et 1908,
la famille déménage à Vitry-sur-Seine, au 6 av. du Chemin de
Fer (aujourd'hui Paul Vaillant Couturier).
Recensement de 1911 à Vitry-sur-Seine (les deux parents et trois
enfants).
Grande Guerre : Henri est rappelé par l'armée le 12.08.1914
(mobilisation générale) ; envoyé à la 15e section des Commis et
Ouvriers militaires d'Administration le 24.02.1915 ; puis muté à la
station magasin de Mantes-Gassicourt (24e section COA) ; libéré en
08.1918 (suite à la naissance de Roger) en tant que père de 6
enfants.
Henri est "employé au gaz".
Vers 1925, la famille s'installe dans un tout nouvel immeuble de
"logements ouvriers" : l'immeuble des Papelots, première
construction de logements sociaux de Vitry (1924), au 17 rue du
Ru-Grand (aujourd'hui rue Édouard Til, du nom de l'élu communiste
qui habitait le même immeuble jusqu'à son arrestation fin juin 1941
et sa déportation jusqu'à Auschwitz).
Lydie meurt dès 1928 ; Henri reste seul à Vitry avec Paul (14 ans,
né à Vitry), France (13 ans, née à Salon), Roger (9 ans, né à Salon)
et Marcel (7 ans, né à Paris) ; une partie de la famille reste à
Salon (qui ? les sœurs de Lydie ? où ?).
Pour la deuxième Guerre mondiale, Henri n'est pas appelé (il a été
définitivement libéré de ses obligations militaires dans les années
1920).
Leurs enfants :
- Julienne *24.07.1905 (Salon), +12.09.1924 (6 av. du
Chemin de Fer, son domicile à Vitry-sur-Seine),
- Henriette *24.01.1907 (Salon), +23.12.1927 (17 rue du
Ru Grand, chez ses parents à Vitry),
- Marthe *17.03.1909 (Salon), +30.04.1910 (Salon),
- Jean *27.04.1910 (Salon), +19.01.1926 (hôpital
Laennec, Paris 7e)
- Alice *01.08.1912 (Vitry), +02.06.1913 (Salon),
- deux jumeaux nés le 12.09.1913 à Vitry : Pierre (+14.10.1913
à Vitry) et Paul (+06.03.2004).
Paul est mobilisé, vraisemblablement dès septembre 1939. Après
la "drôle de guerre", il fait partie des troupes qui tentent de
freiner l'invasion allemande en mai-juin 1940. Les troupes
françaises sont rapidement anéanties. Paul est détenu comme
prisonnier de guerre, d'abord au camp des Hauts-Clos à
St-André-des-Vergers, Troyes (Aube). // Il
y a bien eu un Paul Vial au Frontstalag 124, mais
c'était dans une liste du 05.11.1940, et apparemment il
était né à Marseille le 15.11.1911 (soldat de 2e classe du
64e BCA).
Ensuite, Paul est transféré dans un Stalag (non
identifié) en Allemagne, Arbeitskommando 403,
puis 410 B. Il est difficile de dire à quel centre ils
étaient rattachés. Ils pourraient relever notamment du secteur
militaire VIII (Pologne). Ou bien du secteur IV (Dresden) ; il
est possible qu'il s'agisse du Stalag IV B
(Mühlberg/Elbe). Travail dans le bois.
Puis il est transféré en 1943 au 61e régiment
d’artillerie divisionnaire (5e batterie [= batterie de
réserve], secteur postal 151 => Le 61e régiment
d’artillerie divisionnaire a été dissous par les Allemands le
27.11.1942. Le régiment étant dissous, la batterie est
transformée en camp de prisonniers, et Paul y est transféré en
1943 ?
... (Paul
passe sa vie dans une ferme du département de l'Aube près de
la forêt où il travaillait en tant que prisonnier en rentrant
en France en 1943 ?)
La commune de Piney est située en bordure de la forêt d'Orient,
entre les lits de l'Aube et de la Seine.
Retraité, célibataire, Paul meurt le 6 mars 2004 à son
domicile de Brantigny (hameau de la commune de Piney, dans
l'Aube), âgé de 90 ans ; le témoin est Jean-Marie Robert
(né en 1968), gérant de l'entreprise Pompes Funèbres Robert, 20
rue Basse, Piney.
- France Mireille Vial, voir ci-dessous. Elle s'installe
à Nice chez son mari.
- Roger Wilson Albert Vial, *02.08.1918
(boulevard National [aujourd'hui Clémenceau], Salon ; acte du
05.08), +19.12.1999 (Marseille 15e).
Borgne. Il a 21 ans à la fin de 1939. Il n'est pas mobilisé (à
cause de son œil, sans doute). Pendant la guerre, il vit à Salon
et trouve du travail de jardinage.
Apparemment, il travaille toute sa vie comme jardinier ou
métayer, puis il meurt en banlieue de Marseille à l'âge de 81
ans.
- Marcel Aimé Vial *01.12.1920 (Paris
(14e), +10.1977 (suicide ? à son domicile, 76 rue de
Clignancourt, Paris 18e ; décès constaté le 04.11 ; acte de
décès le 07.11).
Fin 1939, il a 19 ans. Il est donc mobilisé. En février 1941, il
est envoyé à Tunis. En mars 1941, il sert au camp militaire de
la Valbonne (Ain), dans le 10e bataillon de Génie. En 1942, il
effectue des travaux de labour sur des terrains autour du camp.
Fin 1942, il travaille à Alès (Gard). Trouve du travail dans la
police (gardien de la paix). En 1943 (lettre du 10 juin), il est
en Allemagne (STO).
De retour à Paris, il se consacrera avec enthousiasme à sa
carrière dans la police nationale, où il finira sous-brigadier.
Retraité en 1975. Il se suicide peu après, à l'âge de 56 ans.
France Mireille Vial, *25.11.1914 (Salon de Provence,
13), †31.12.1994 (Nice).
À sa naissance, le père obtient une permission de 24 h pour aller
voir sa fille, mais il n'arrive pas à trouver un train pour faire
Marseille-Salon.
Elle rencontre son futur mari à Paris (elle habite dans le 6e).
Épouse Élie Cagnoli puis s'établit à
Nice.
Assistante sociale (à Air France).
Jean-Baptiste Vial,
+>1751
& Jeanne Blanc,
+<1751
Autres :
Un Jean Vial a épousé une
Marie Anne Guigues (†>1810)
=> enfant Joseph (*1788)
Un Jean-Baptiste Vial a
épousé une Marie-Anne Margerit
(†1815)