1) Situation au début du XXe siècleL'objectif étant de remonter le plus loin possible dans le temps, il n'est pas utile de se pencher sur les mouvements du XXe siecle. L'étude de la 3e génération (mes 8 arrières-grands-parents) permet de dresser un état des lieux suffisamment récent et significatif pour servir de point de départ à la recherche des foyers protohistoriques. Les lieux de naissance des 8 individus sont placés en rouge sur la carte ci-contre. Pour plus de clarté, je juxtapose les points
Par curiosité, je peux signaler que les dates moyennes de naissance et de décès pour cette 3e génération sont : 1884-1953. | |
2) Deuxième moitié du XIXe siècle : Risorgimento, Empire et RépubliqueLa 4e génération (1850-1920 en moyenne) est née sous des régimes parlementaires, puis a connu le changement de frontière de 1860 (qui affecte tout les foyers du pays niçois) et la chute du second empire français (voire la Première Guerre mondiale).À part l’incertitude de Paris (état civil détruit), on voit nettement se dessiner des agglomérats de points. | |
3) XIXe siècle : Restauration & Indépendance, Empire & RépubliqueLa 5e génération (1821-1882 en moyenne) est née sous la restauration (Bourbon, Savoie, Orange), puis a connu les révolutions nationales et le changement de frontière de 1860.L'incertitude croissant avec l'absence de certains actes, j'indique en orangé les lieux de naissance présumés. Par rapport à la 4e génération, on voit apparaître un nouveau foyer en Flandre, et une distinction entre deux branches dans le Boubronnais. Les autres foyers se confirment (avec toujours l’incertitude sur l’ancienneté des branches parisiennes). | |
4) Guerres révolutionnaires, Empire et RestaurationLa 6e génération (1789-1855 en moyenne) est née sous l'ancien régime, a grandi avec les guerres de la révolution française et a vécu sous l'Empire et la Restauration, en France et dans les pays voisins.Deux nouvelles incertitudes : un père inconnu en Couserans (sans impact significatif) et un autre en Flandre (plus décisif quant à l’origine de ce foyer flamand). Le passage de la 5e à la 6e génération présente une certaine stablité. En effet, il y a peu de migrations avant le XIXe siècle, si ce n'est dans le cadre des guerres (il faut souligner ici qu'on a affaire essentiellement à des familles de paysans). C'est ce que confirme l'observation de la carte, où l'on constate peu de dispersion : Vintimille et Verceil du côté niçois, et une naissance sur l’Ubaye du côté provençal. Le reste se confirme : la distribution est nettement polarisée sur la ville de Nice et ses campagnes, sur le Couserans, probablement dans les Cévennes ; par ailleurs, les hautes vallées du Var et du Verdon peuvent former un autre foyer notable si on les considère ensemble. Enfin, il y a peut-être un foyer à Paris (avec une incertitude définitive), et un foyer moins dense dans l'Oise. |