

Les communes de Thorame-Basse et Thorame-Haute se trouvent aux deux extrémités d'un plateau entre la source de l'Issole (Thorame-Basse) et la vallée du Verdon (Thorame-Haute). L'ensemble forme un grand terrain agricole au milieu des Alpes. Au milieu du Ve siècle, un évêché fut installé à Thorame (vraisemblablement sur le territoire de l'actuelle Thorame-Basse). La séparation des deux communes remonte au Moyen-Âge. |
![]() Au sud, la montagne de Cordœil ; au nord, celle du Cheval Blanc. |


| Entre-temps,
Jean-Baptiste fils et Marguerite sont partis travailler
à Clumanc, dans la vallée de l'Asse. Ils résident au hameau
de Douroulles, où ils sont cultivateurs. Leurs premiers enfants : Marie (née vers 1830), Martine (née vers 1835), Rose, Louis, Victorine, Jean, Césarine, Lucien, Basile... La plupart vont sans doute mourir jeunes. En plus de leur nombreuse progéniture, ils adoptent un enfant trouvé, Joseph (1841). Leur fils Julien Auguste naît en 1841. |
À Thorame-Basse,
la chapelle Saint-Thomas est devenue une église
paroissiale, partagée par les hameaux de La Bâtie et de
Château-Garnier. En 1861, il est question de transférer
la paroissiale, de La Bâtie (Saint-Thomas)
à Château-Garnier (Notre-Dame). Les habitants de La Bâtie se
plaignent auprès du maire de la commune. Leur hameau est plus
peuplé, et Château-Garnier leur est difficile d'accès, le
torrent Estelle étant infranchissable à gué par temps d'orage
(tandis que les habitants de Château-Garnier peuvent facilement se
rendre à Thorame-Basse). Du coup, on construit une nouvelle église Sainte-Agathe à La Bâtie, reprenant le nom d'une ancienne
chapelle. 

Sources :
Archives départementales des Alpes de Haute-Provence
Site
de Joseph Boyer consacré à la commune de Thorame-Basse.
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1815