peuples permiens

Les anciens Permiens, qui vivaient probablement sur le cours moyen et supérieur de la Kama (la "Permie"), se seraient séparés en deux groupes il y a plus de deux mille ans : les Komis et les Oudmourtes.

les Oudmourtes

Anciennement appelés "Votiaks" (le terme est devenu injurieux).
Descendants des anciens Permiens, les Oudmourtes sont restés au bord de la Kama, où ils sont d'abord tombés sous influence turcique (khanat de Kazan) avant d'être conquis par les Russes aux XV^e et XVI^e siècles. Le christianisme ne s'est guère propagé dans le pays avant le XIX^e siècle.

Les anciens Komis se sont séparés des Oudmourtes en migrant vers le nord, en amont de la Kama. On estime qu'ils se sont divisés à leur tour vers la fin du premier millénaire de notre ère : une partie d'entre eux (les "Zyriènes") se sont encore déplacés vers le nord, dans le bassin de la Vyčegda, tandis que les autres (les "Permiaks") sont restés du côté de la Kama.

Komis "permiaks". C’est de la région de la haute et moyenne Kama, semble-t-il, que sont originaires tous les peuples komis.
Aujourd'hui, ces Komis résident dans le nord du kraï de Perm (où la langue komie est localement officielle, sous la forme "permiake", qui s'appuie sur le dialecte de Kudymkar) et dans le nord-est l’oblast de Kirov.
On distingue les Komis de la Iazva, à l'est, qui ont développé une langue et une culture sensiblement divergentes.

Komis "zyriènes". Les Komis se sont déployés dans les bassins de la Vytchegda et du Mezen à partir des X^e-XII^e siècles.
Aujourd'hui, ces Komis résident principalement dans la République de Komi (où la langue komie est officielle, sous la forme "zyriène", qui s'appuie sur le dialecte de Syktyvkar).
On distingue les Komis de l'Izva, dans le bassin de la Petchora, qui ont développé une langue et une culture sensiblement divergentes.

les peuples permiens

les Oudmourtes

les Komis