Komi 2008 :
revue de presse
Cette page rassemble quelques comptes
rendus diffusés par les médias
en 2008 sur les travaux littéraires de Sébastien Cagnoli
relatifs à la République komie.
- Pour voir l’intégralité des articles (en russe et en komi), cliquer ici.
- Pour les articles de 2007, cliquer là.
Congrès de jubilée des écrivains
finno-ougriens à Iochkar-Ola
Pour
son dixième anniversaire, le Congrès international des écrivains
finno-ougriens s'est tenu dans la capitale du Mari-El, Iochkar-Ola,
du 10 au 13 septembre. Le forum a rassemblé plus de trois cents
personnes. Cent vingt invités venaient de l'extérieur du Mari-El, dont
12 délégués de la République komie. (...)
Des visiteurs venus de France
Au Congrès ont participé non seulement des auteurs
mais aussi des journalistes, traducteurs, critiques littéraires, de
toutes les régions finno-ougriennes de Russie, ainsi que de Finlande,
Hongrie, France, Allemagne, République tchèque, Estonie, Lettonie et
Lituanie. Il y avait des délégués de
Moscou, du Tatarstan, de Tchouvachie, de Bachkirie, et de la République
de l'Altaï.
Les étrangers représentaient environ un tiers des visiteurs. Trois
personnes sont venues de France, y compris l'ingénieur parisien bien
connu en Komi, Sébastien Cagnoli. Depuis plusieurs années, il
s'intéresse à la
littérature komie et a appris la langue en autodidacte. Sébastien a
déjà
visité la République pour célébrer le 130e anniversaire de l'écrivain
classique Mikhail Lebedev. Il a d'ailleurs traduit en français le poème
de Lebedev Kört Aïka.
Présidente de l'Association française pour le développement des études
finno-ougriennes, Eva
Toulouze s'est enthousiasmée pour le Nord en 1985. Elle raconte qu'elle
a été fortement
influencée par une rencontre avec l'écrivain khanty Iérémeï Aïpine au
Congrès des peuples finno-ougriens de Syktyvkar.
Nous avons rencontré Eva à Tartu, il y a huit ans. Elle avait raconté
alors comment pour comprendre nos peuples, elle avait vécu plusieurs
mois dans le campement
d'un célèbre poète éleveur de rennes, le Nenets des forêts Iouri Vella.
Soit dit en passant, Eva elle-même est né à Rome. Sa mère est
italienne, et son père, un expert sur la Renaissance
occidentale, portugais. Eve s'intéresse à la vie des éleveurs de
rennes, pêcheurs et chasseurs khantys, mansis
et nenets. (...)
Article
d'Artur Artejev (en russe) paru dans Molodezh' Severa le 18 septembre 2008.
En komi... avec
l'accent français
À Paris, on lit des vers
dans une langue
« exotique »
Récemment, une relation
étroite s’est établie entre l’Union
des écrivains de la
République
komie et un groupe de Français, fervents défenseurs de la langue komie
en
France. (...)
L’arrivée de
Sébastien Cagnoli en République komie à l’automne
2007 fut la première hirondelle de cette relation. Le jeune Français,
ingénieur
de profession, s’est intéressé à la langue « exotique » des
Komis et l’a
apprise en autodidacte, ce dont il a fait part à Syktyvkar. La
correspondance s’est
établie, et elle a abouti à l’arrivée du Français en Komi, où il a
visité
quelques régions, a pu s’immerger dans le milieu naturel de cette
langue qui l’intéressait.
De retour dans son pays natal, le jeune Français a continué l’étude de
la
langue komie, mais aussi des histoires et traditions de ce peuple du
Nord. Les informations
acquises au cours de ce voyage, Cagnoli les a présentées récemment au
public à
Paris, à la Maison de Poésie,
dans le cadre d’un cycle de conférences sur
la poésie française et européenne.
La Maison de Poésie à
Paris est (...) une
association
littéraire qui publie des livres et une revue, et organise des lectures
et des
conférences. Il est intéressant de noter que l’association est présidée
par le
professeur Jean-Luc Moreau, qui a enseigné pendant plus de 40 ans les
langues
finno-ougriennes à l’Institut national des langues et civilisations
orientales.
Il connaît bien la langue komie. En 1980, il avait déjà publié dans une
anthologie
(…) quelques poèmes komis traduits en français.
La présente
conférence à la Maison
de Poésie ne
parlait pas que de poésie komie. Les auditeurs se sont intéressés
notamment au passé
du pays komi, au Goulag, au développement de l’industrie, au problème
du
bilinguisme. Sébastien Cagnoli a lu des fragments de sa traduction
française du
poème de Vasilij Lytkin (Ilľa Vaś) « Pipilisty le faucon ».
(...)
Article
d'Anna Sivkova (en russe) paru dans Respublika le 8 avril 2008.
Des classiques komis en
français
L’écrivain et
traducteur français
Sébastien Cagnoli travaille sur un recueil d’oeuvres d’auteurs du pays
komi. Il
est prêt à les publier, bien qu’il reconnaisse que cela ne va pas sans
quelques
difficultés.
« Je
travaille
maintenant sur trois projets : Lebedev, Lytkin et Iouchkov »,
écrit
Cagnoli à la présidente de l’antenne républicaine de l’Union des
écrivains de
Russie, Iéléna Kozlova. Iéléna Vasilievna correspond depuis un an et
demi avec
Sébastien, qui (…) s’est intéressé à la langue komie, en particulier,
par la
poésie komie classique : Mikhaïl Lebedev, Vasili Lytkin et
Guennadi Iouchkov.
Sébastien
Cagnoli
approfondit sa connaissance de la langue komi avec le manuel
autodidacte « Видза
олан » de Ievguéni Tsypanov. Valéry Charapov, l’un des auteurs de
l’Encyclopédie de la mythologie komie, a fourni
au Français, pour sa traduction, les textes originaux « Iag
Mort » de
M. Lebedev et « Pera » de V. Lytkin.
Iéléna
Kozlova, en réponse, a
souhaité bonne chance à Sébastien dans la réalisation de son
projet :
trouver un éditeur et publier un recueil de poésie komie. Même si
« il est
assez difficile de publier la poésie en France, aujourd’hui », a
reconnu Sébastien.
Article de Viktor Demidov paru dans le journal Krasnoïe
Znamia le 28 février 2008 (photo de Iéléna Antipina).
contact :
http://www.cagnoli.eu/