Robert Le Clerc (né vers 1678) et son épouse Marie de La Folie sont laboureurs à Wacquemoulin. La Folie est le nom d'un fief des environs (d'où la famille était sans doute originaire au XVIe siècle) [aujourd'hui, c'est une parcelle totalement cultivée, sans aucune trace de bâtiment (à part un pylône électrique)]. Parmi leurs enfants, mentionnons Robert (né en mars 1709, son parrain étant François de la Folie), Christophe en 1719, Geneviève et Victoire (morte en juin 1735). Adrien Carpentier et Geneviève Thierard se marient en 1722. Ils sont manouvriers. Enfin, les hommes de la famille Bourré sont maréchaux-ferrants. C'est le cas d'Antoine, marié avec Catherine Ballin vers le début des années 1720. |
MoyennevillePierre Le Gent et Marie Anne née Le Roy sont les parents de Pierre François Le Gent, né vers 1719 à Moyenneville. |
Une position flottante entre Picardie et Île-de-France |
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Au début des années
1740, Noël Alloux
est greffier
des fiefs d'Arnel
et de Passy-lès-Moyenneville.
En règle générale, le tribunal seigneurial se compose de trois personnes : le juge (ou prévôt, bailli, sénéchal, vice-gérant, viguier) prononce la sentence ; le procureur fiscal représente le ministère public et engage les poursuites ; le greffier transcrit les jugements et tient les archives de la justice. Telle est donc la fonction de Noël dans ces deux seigneuries situées sur les territoires de Wacquemoulin et Moyenneville. Son père Urbain meurt en juin 1738, et sa mère Marguerite en mai 1743. En novembre 1744, il épouse Marie Anne Carpentier, fille d'Adrien et de Geneviève née Thierard. Christophe Le Clercq, fils de Robert le Clerc et de Marie de La Folie, est laboureur et marchand. Le 20 juillet 1745, il épouse Marie Catherine Bourré (née en novembre 1725), fille du maréchal de forge Antoine Bourré et de Catherine Ballin. |
Pierre Legent, tailleur d'habits né
vers 1719,
épouse Magdelaine
Symphorose Harmand. Ils vont avoir au moins deux fils : Charlemagne (en 1756) et Benoît (en 1761). À la même époque, François Dupont (originaire de Grandvillers) épouse Marie Élisabeth Dévanneaux. Tous deux sont veufs d'un premier mariage. Enfin, Abraham Morel (né en 1728 à Cernoy, fils d'Abraham et de Marguerite née Le Roy) épouse Marie Anne Le Vasseur (fille de François et de Marie Anne née de La Haye). [Juridiquement, Cernoy dépend de Beauvais.] Ils sont manouvriers. |
La carte de Cassini ci-dessus (1750) met en évidence notamment les villages de Wacquemoulin et Moyenneville sur l'Aronde, la route Paris-Lille, et les villes de Montdidier, Saint-Just et Compiègne. |
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Enfants de Christophe et Catherine Leclercq : Christophe Eutrope en avril 1746, Cyr
Jean Baptiste, Marie Marguerite Laurence en
juillet 1757, Marie
Antoinette Geneviève en mai 1761. Le grand-père Robert le Clerc meurt en janvier 1759. Laboureur et marchand comme son père, Christophe Eutrope Leclercq épouse Marie Françoise Alloux (fille de Noël et de Marie Anne née en 1748). |
Jean-François Dupont, fils de François et de Marie Élisabeth, est tisserand en toile (manouvrier comme ses parents). En 1781, il épouse Marie Anne Morel (fille d'Abraham et de Marie Anne). Benoît Legent devient tailleur comme son père (qui meurt en août 1780), mais aussi cultivateur. En février 1782, il épouse Marie Antoinette Leclercq, fille d'un laboureur du village de Wacquemoulin (voir ci-contre ; elle est la soeur de Christophe Eutrope). L'épouse s'établit dans le village de son mari. |
Il devient marchand et manouvrier. |
Geneviève Legent (née en 1782) Marie Angadrème Dupont, fille de Jean François Dupont et de Marie Anne Morel, naît en 1787. |
Le 21 mari 1831 : Mariage entre Louis Joseph Leclercq et Louise Geneviève Dupont, tous deux travailleurs journaliers.
Virginie Leclercq.
Née en 1837.
Elle sera gantière puis domestique.
1855 : décès de Geneviève Legent et de Marie Angadrème Dupont (veuve Redivonne).
Le 26 juin 1858, Virginie Leclercq épouse Léopold D'haenens, un immigré belge qui réside alors à Estrées-Saint-Denis, rue du Lion-Noir. Manouvrier, il travaille comme charretier.
Estrées-Saint-Denis,
Moyenneville et Wacquemoulin.
Le 17 juillet 1870, la France déclare la guerre à la
Prusse. La population est appelée à verser des impôts
exceptionnels.
La guerre se passe très mal, et Napoléon III capitule à Sedan dès
le 2 septembre. Le 4,
l'Assemblée Nationale destitue Napoléon III et proclame la Troisième République.
Le
13 septembre, les troupes allemandes entrent dans le
département de l'Oise et atteignent Compiègne en milieu
d'après-midi.
Paris est assiégée. Le 7 octobre,
le ministre de l'Intérieur Léon Gambetta quitte la capitale en
ballon dans l'intention de se réfugier à Tours. Touché par des
balles prussiennes, il est contraint d'atterrir dans l'Oise (à
Épineuse).
Le 19 novembre, la
première armée prussienne forte de 40 000 hommes arrive dans
l'Oise.
Réquisitions
prussiennes dans les fermes (par Louis Ulysse Souplet).
Le 26 décembre, les
Allemand destituent le préfet nommé par Gambetta et le remplacent
par le baron von Schwartzkoppen.
Le 18 janvier 1871, à
Versailles, le roi de Prusse Guillaume Ier proclame l'Empire
allemand
Le 19 janvier, victoire
allemande à Saint-Quentin.
Le 28 janvier, signature d'un armistice entre le
gouvernement provisoire de la Troisième République et les
Allemands.
Des élections législatives ont lieu le 8 février. À Paris, Louis Blanc arrive en tête,
suivi de Victor Hugo, Léon Gambetta et Joseph Garibaldi.
L’Assemblée nationale se réunit à Bordeaux le 13 février. Jules Grévy est
porté à la présidence de l'Assemblée et Adolphe Thiers est élu
chef du gouvernement.
Le 13 février, les troupes d'occupation réclament une contribution
de guerre de 11 millions de francs au Conseil général de l'Oise
(les Allemands refusent d'abord de négocier et retiennent
prisonniers les membres du Conseil, qui seront finalement libérés
le 24 février contre versement de 2 millions de francs).
26 février : signature d'un second armistice à Versailles.
Le Traité de Francfort, qui met fin à la guerre franco-allemande,
est signé le 10 mai.
21-28 mai : semaine sanglante à Paris. Les troupes de
Versailles entrent par l'ouest, franchissent les barricades et
massacrent les insurgés.
La capitale est ravagée par les incendies. Derniers combats
sporadiques début juin, puis l'ordre se rétablit et la
reconstruction commence.