Falicon,
Nice
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Le 18 août 1877, décès du cousin aubergiste Jean-Paul Falicon (maison Verola). Blessé dans les campagnes napoléoniennes lorsqu'il avait 20 ans, il a reçu la "médaille de Sainte-Hélène", ordre créé par Napoléon III en 1857. Il est inhumé au cimetière de Caucade, créé récemment non loin de là, à flanc de colline (carré 1, emplacement 399). Son fils Maurice l'y suivra en 1904. La pierre a été remplacée dans les années 1970, leurs noms n'y figurent plus. |
Un peu plus à l'ouest, sur la
rive droite du vallon Barla, au nord de la voie ferrée, le
Polonais Michel Rohoziński, comte de Leliwa, achète une
propriété Girard à la fin des années 1880. Il fait transformer la bâtisse
existante en un château d'allure médiévale, qu'il baptise Manoir
Leliwa. |
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Également sur la rive droite du vallon Barla, mais au sud de la voie ferrée, la villa La Luna est longtemps restée à l'abandon (260 promenade des Anglais, photos ci-contre). Finalement acquise par la ville de Nice, elle a été rénovée en 2017-2018. |
Francesco Falicon meurt en sa propriété le 27 mars 1889, âgé de 71 ans. Il est inhumé au cimetière de Caucade (carré 4, CAP 1862). |
En 1893, les maçons Jean-Baptiste et Bernard Falicon, fils de l'aubergiste Joséphine (veuve d'Ambroise mort suite à sa détention pour homicide, remariée avec Antoine Risso) acquièrent une concession à perpétuité à Caucade, à côté de celle de leur cousin François. Ils la dédient à la "Famille Falicon frères" : on y inhume la petite Jeanne, fille de Bernard, décédée à l'âge de 18 mois. Bernard et sa mère vivent toujours à l'emplacement de l'ancienne auberge (maintenant 177 avenue de la Californie). Joséphine, ses deux fils et leurs familles partageront cette sépulture. |
En 1907, décès de Joséphine, âgée d'à peine 49 ans. Elle est enterrée dans le caveau familial de son mari Élie Cagnoli, frère de Louis (tout près de son père : carré 2 du cimetière de Caucade). |
Catherine Laugier veuve Falicon meurt en 1908 au 26 rue de Falicon. Elle rejoint son mari au cimetière de Caucade. Par la suite, leurs enfants seront également inhumés dans cette sépulture familiale : notamment Maximin en 1912 ; Antoine en 1932 ; Henriette en 1934 ; Jacques en 1940 ; Louise en 1943 (et son mari Louis Cagnoli dès 1932). |
Au bord de l'avenue
de la Californie, sur la façade du n° 112 (Villa Apraxine),
il reste une fontaine de marbre portant cette inscription :
Donas a beure en achelu ch'an set. |
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En 1894, la batterie Pauline est démolie et le terrain est récupéré pour prolonger la promenade des Anglais. Un square est aménagé à la place de l'ancien ouvrage de défense. Il prendra le nom du peintre Félix Ziem, mort en 1911 : un buste de l'artiste est érigé dans le jardin. Sur la carte postale de gauche, on aperçoit au fond la pension-restaurant-garage "Le Minaret" (140 rue de la Californie), à l'architecture exotique. À droite, on peut en voir la salle à manger. |