La Chapelle du Saint-Suaire. Fondée en 1620, la Confrérie du Saint-Suaire commémore le passage du linceul dans la ville. |
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Le Siège de Nice en 1543
(vu par les Turcs). |
Boulet commémorant le siège de 1543 (rue Droite). | Monument à Catherine Ségurane, héroïne du siège de Nice (projet non réalisé et bas-relief actuel). |
Le fort de Montalban, sur le mont Boron, destiné à défendre les villes et ports de Nice et de Villefranche, à l'entrée de la route de Turin. |
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Villefranche et Nice vues du mont Boron. |
Nice et la vallée du Paillon en direction de Turin. |
Le 2 avril 1744, une armée franco-espagnole traverse le Var et marche sur Nice, qui capitule rapidement.
L'alliance austro-sarde lance une contre-offensive en octobre-novembre 1746 : les Français sont chassés du Comté, et l'armée alliée traverse le Var à son tour pour occuper la Provence pendant quelques mois. Puis les troupes franco-espagnoles réoccupent le Comté (sauf Saorge) jusqu'à 1748.
En 1748 : traité d'Aix-la-Chapelle
En juillet 1858, à Plombières, l'empereur des Français Napoléon III a rencontré Cavour pour officialiser le troc de Nice et de la Savoie contre un soutien militaire français dans le projet d'unification italienne caressé par le roi Vittorio Emanuele II. L'accord est ratifié à Turin en janvier 1859.
En avril, le royaume de Sardaigne entre en guerre
contre l'Autriche. Le 13 mai, les troupes impériales
françaises entrent dans Nice. Hercule Trachel,
"L'arrivée du 2e Régiment de Cuirassiers français à
Nice en 1859" [Acadèmia
Nissarda]. La scène se passe au pied du
Monument des Juifs.
Ci-dessus : les États-Sardes à l'issue de la Deuxième Guerre d'Indépendance italienne (fin 1859) Le 24 mars 1860, le Traité de Turin entérine le changement de souveraineté. Or Louis-Napoléon Bonaparte tient à faire valider l'opération par un plébiscite, pour lui donner un semblant de légitimité. Le roi est bien embarrassé : en effet, aux élections législatives de mars 1860, les Niçois viennent d'élire deux députés hostiles à l'annexion (dont Garibaldi). Le 1er avril, les deux premiers bataillons de l'armée française arrivent à Nice et de grandes fêtes sont organisées pour célébrer le changement de souveraineté. Vittorio Emanuele demande alors solennellement à ses sujets de Nice et de Savoie de bien vouloir, s'ils lui sont fidèles, lui faire la grâce de voter pour la France. Les 15 et 16 avril, on procède au plébiscite (sous contrôle de l'armée française, donc, et avec un bulletin unique, en langue étrangère : "OUI"), qui valide l’annexion du Comté de Nice à la France. |
Le 14 juin 1860, la cession est définitive. L'ancien Comté de Nice fusionne avec l'arrondissement de Grasse pour former le nouveau département des Alpes-Maritimes (notion héritée de l'Empire romain, qui était déjà chère à Napoléon Ier) :
En plus de Nice, Garibaldi a été élu député (sans s'être porté candidat) en Côte-d'Or, à Paris et à Alger. À Paris, il arrive en quatrième position derrière Louis Blanc, Léon Gambetta et Victor Hugo. Face à ses détracteurs qui lui reprochent sa "nationalité italienne" (Garibaldi est né à Nice sous l'occupation française) et veulent invalider son élection, il décline ses mandats. Il est encore élu en Algérie lors des élections supplétives, ce que l'Assemblée invalide de nouveau, en mars, pour le même prétexte de nationalité. Victor Hugo proteste, n'est pas écouté, démissionne par solidarité.Le 30 avril, les élections municipales confirment la tendance en désignant le nouveau maire, Alfred Borriglione, qui avait dû s'exiler lors de la répression de février.
Le
23 février 1887, mercredi des Cendres, un puissant
séisme réveille la région. Les oscillations se produisent de
5h48 à 8h30. Celle de 6h10, d'une magnitude de 6,3, dure 30
secondes. Le foyer est sans doute situé au large de San
Remo. Au total, la catastrophe aura fait 640 morts dans la
région. Les plus gros dégâts sont constatés en Ligurie. À Nice, on dénombre 2 morts et 22 blessés, et plus de 5000 maisons sont touchées, dont une totalement écroulée et 34 partiellement. Rassemblement après les premières secousses du 23 février 1887. [Gravure parue dans La République illustrée, 19 mars 1887.] |
Le
24 avril 1890, Sadi Carnot est en visite officielle à
Nice, ce qui constitue une grande première depuis Napoléon
III. À l'occasion de cette visite officielle, Élie a reçu
commande d'un buvard destiné à être offert au président : Sadi Carnot et son buste érigé place Cassini en 1895. Après la Provence et la Corse, le président embarque sur le cuirassé "Le Formidable". Il accoste à Villefranche, d'où il est escorté jusqu'à Nice et reçu en grande pompe : défilé militaire sur la place Masséna, réceptions et visites aux hôpitaux, au port et au Château, soirée de gala... Le côté diplomatique de son bref séjour est plus confidentiel : au Palais des rois sardes (devenu le siège de la Préfecture des Alpes-Maritimes), il aurait rencontré le grand-duc Nicolas de Russie, ainsi que le roi Léopold II de Belgique. Dès le lendemain, le voyage se poursuit dans les Alpes. Après cette visite présidentielle, Nice sera la première ville de France, en 1895, à ériger un monument à Sadi Carnot : il s'agit d'un buste placé dans un petit jardin de la place Cassini (futur place Île-de-Beauté, du côté de la rue Cassini). |
La Grande GuerreLe 2 août 1914, les garçons sont mobilisés. Dans la première partie de la guerre, Éloi est sergent dans le du 311e régiment d'infanterie (affecté à la 65e division).En juillet 1916 (bataille de Verdun), Éloi est blessé aux yeux. Privé de l'usage de l'oeil droit, il est renvoyé à Nice en octobre (service auxiliaire). Rue Paradis, l'activité décroît, la boutique est plus petite : Le sergent Éloi sort de la Grande Guerre avec la vie sauve et une médaille militaire, mais privé d'un œil et d'un frère (mort à Beauvais en avril 1918, suite à l'offensive allemande Operation Michael). |
Juste avant l'inauguration de la grande Exposition coloniale de Paris le 6 mai 1931, le président de la République Gaston Doumergue, en fin de mandant, se rend en Tunisie (15-16 avril). Il s'arrête à Nice le 9 avril avant d'embarquer sur le croiseur "Colbert" à Villefranche. Sa visite fait l'objet d'une grande fête coloniale dans les rues de la ville. Ici, l'escadron de spahis passe devant la rue Paradis. |
L'hiver 1932 est exceptionnellement froid. Dans le jardin Albert-Ier, de la glace se forme sur la Fontaine des Tritons. (En arrière-plan, le second casino de la Jetée-Promenade.) |
La Promenade des Anglais et le casino en 1935. |
Élie, fils d'Éloi, au jardin Albert-Ier, devant l'Hôtel Plaza, en septembre 1938. L'hôtel a été construit vers 1850, et sa façade de 140 mètres le long a été modifiée par l'architecte Charles Dalmas vers 1900-1910. |
Pendant ce temps, l'Italie est
entrée en guerre le 10 juin aux côtés de
l'Allemagne. La guerre européenne a ravivé les conflits entre la France et la Maison de Savoie et remis sur le tapis la question des frontières. Après deux semaines de guerre entre les deux voisins, un armistice est signé le 24 à la Villa Incisa (à Olgiata, près de Rome) : il cède Menton et Fontan à l'Italie, et définit une zone démilitarisée de 50 km de large du côté français. Mussolini à Menton (1er juillet 1940)
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