Komi : quelques généralités


1) Le territoire

La République komie est aujourd'hui une entité de la fédération de Russie (la 11ème des 21 républiques, pour être précis, parmi un total de 89 entités administratives). Le territoire est encadré à l'ouest par l'oblast d'Arkhangelsk, au nord par l'okroug autonome des Nénètses (qui borde la mer de Barents), à l'est par la chaîne de l'Oural, au sud par l'oblast de Kirov et le kraï de Perm (ce dernier incluant l'okroug komi-permiake, anciennement autonome).
Depuis 2002, la République komie est membre de la région de Barents, organisation fondée en 1993 pour rapprocher toute l'Europe boréale.

Le drapeau de la république (ci-contre), adopté en 1992 (en 1997, les proportions sont passées de 1/2 à 2/3), reprend le bleu et le blanc, couleurs du ciel et de la neige, caractéristiques des pays ouraliens du Nord (cf. la Finlande et l'Estonie, la Mordovie et Mari-El, Hanty-Mansi, les Ńeńets...), complété par une bande verte évoquant les vastes forêts qui recouvrent 70 % du territoire (le reste étant pour moitié marécageux). Dans l'est du pays, sur le flanc de l'Oural, deux sites forestiers sont délimités et protégés : la réserve de Petchora-Ilytch et le parc national de Jugyd-Va, classés en 1995 au patrimoine naturel de l'Unesco en tant que forêts vierges boréales (mais la région étant riche en gisements aurifères, ce classement ne fait pas plaisir à tout le monde...).

Les bassins fluviaux

Le principal cours d'eau est la Petchora (Печора), qui prend sa source dans l'Oural, traverse le pays du sud au nord (en drainant grosso modo toutes les eaux de la moitié nord-est du pays), et se jette après 1809 km dans la mer de Barents. C'est l'un des plus grands fleuves d'Europe : troisième par son débit, cinquième par sa longueur. La Vytchegda (Вычегда ; Ežva, en komi) prend sa source dans le sud-est du pays et coule vers l'ouest sur 1100 km jusqu'à Kotlas (oblast d'Akhangelsk), où elle se jette dans la Dvina, tributaire de la mer Blanche. Enfin, à l'ouest, la petite région d'Oussogorsk est distincte de ces deux bassins : le Mezen (Мезень) y prend sa source dans les collines Timan, après quoi il traverse l'oblast d'Arkhangelsk en direction de la mer Blanche. [Les bassins des trois fleuves sont représentés sur la carte ci-contre.]

Cette division du territoire en bassins hydrographiques (Kama-Volga, Vytchegda-Dvina, Mezen, Petchora) explique la répartition ethnique, linguistique et culturelle des peuples permiens, peuples de pêcheurs dont la dispersion s'est réalisée progressivement à une époque où les réseaux fluviaux étaient le principal moyen de communication au milieu des forêts impénétrables et des marécages. Il est donc utile de garder à l'esprit ces considérations géographiques, qui partagent la république en deux grandes régions (le Mezen est sur le même versant que la Vytchegda) aux caractéristiques climatiques et culturelles distinctes. Ces deux régions sont séparées par la chaîne des collines Timan, qui ne dépassent pas 471 m d'altitude.

L'un des délires les plus fous des ingénieurs soviétiques aura été d'imaginer la construction d'un canal (creusé à coups de bombes atomiques) entre la Petchora et un affluent de la Kama, afin de connecter le réseau fluvial de la Caspienne à celui de l'océan Arctique et, à terme, de puiser de l'eau dans celui-ci pour remplir celle-là. Les savants étaient tout enthousiastes à ce sujet dans les années 1970 ; mais, les tests n'ayant pas été convaincants, le projet a heureusement avorté.

Vasilij Ignatov,
        "La patrie des ancêtres", 1981.Au sud et à l'ouest des Timan, le bassin de la Vytchegda, première habitation des Zyriènes (Ve ou VIe siècle), bénéficie des conditions climatiques les plus douces. C'est là que s'est développée la vie politique et culturelle du pays, dès le XIVe siècle. En 1379, Stépane Khrap (Степан Храп, 1340–1396, qui sera canonisé sous le nom de saint Étienne de Permie) partit en mission, avec la bénédiction du métropolite de Moscou (siège de l'Eglise russe depuis 1326) et le soutien de Dmitri Donskoï (grand-prince de Moscou depuis 1375), pour convertir les Zyriènes au christianisme orthodoxe. De sa ville natale, Ostioug la Grande (Великий Устюг, dans la province de Vologda), il remonta le cours de la Dvina jusqu'à Kotlas, puis celui de la Vyčegda, où vivaient les Zyriènes. Il s'arrêta à Oust-Vym (Усть-Вымь), où, selon la légende, il abattit le bouleau sacré qui faisait l'objet d'un culte animiste, et bâtit à la place une église dédiée aux archanges Michel et Gabriel. Il fonda ainsi à Oust-Vym un monastère et les premières églises du pays komi, et il y devint en 1383 le premier "évêque de Permie". Avec saint Etienne, Oust-Vym devient donc le centre religieux du pays zyriène, qu'on appelle aussi la "Petite Permie" (Пермь Малая) – par opposition à la "Grande Permie" (Пермь Великая), résidence des Permiaks, qui seront christianisés à leur tour dans la seconde moitié du XVe siècle.

Vasilij Ignatov,
        "La mission de saint Etienne de Perm", 1981.Sur la rive gauche de la Vytchegda fut fondée sous Catherine II, en 1780, la ville d'Oust-Sysssolsk (Усть-Сысольск, litt. "les bouches de la Syssola" ; en komi, Syktyvdin), juste après l'embouchure d'un petit fleuve que les Russes appellent Syssola (Сысола) et les Komis Syktyv (Сыктыв). Une petite paroisse y était déjà établie en 1586. Depuis lors, Oust-Syssolsk a toujours été la capitale de la division administrative. En 1930, pour le 150e anniversaire de la ville, on substitua au nom russe un nouveau nom komi : Syktyvkar (Сыктывкар, litt. "la ville du Syktyv"). Et c'est aujourd'hui encore, sous ce nom, la capitale de la République komie.

À l'est et au nord des Timan, dans le bassin de la Pečora, les conditions de vie sont de plus en plus difficiles à mesure qu'on approche de la calotte arctique. Jusqu'au XVIe siècle, la région n'était guère parcourue que par des Samoyèdes, les Nénètses de la toundra (peuple nomade que les Russes appelaient "Iouraks"). Une partie des Zyriènes, pour fuir les incursions des Moscovites et les persécutions, a quitté le bassin de la Vyčegda dans les années 1560–1570 pour se retirer sur les bords de la Petchora et de ses affluents, notamment l'Ijma (Ижма). L'influence du christianisme a donc été plus modérée dans cette région, et la cohabitation avec les Nénètses a donné une couleur originale à la culture de ces Zyriènes du Nord, où les traditions animistes pouvaient encore avoir leur place. Plus récemment, il faut mentionner aussi les "Nénètses de la Kolva" ("Колва Яран", en komi), des Nénètses de la toundra qui se sont sédentarisés, au début du XIXe siècle, sur les bords de la Kolva (tributaire de l'Oussa), et qui ont été progressivement assimilés par les Komis de l'Ijma au cours du siècle (ils ont notamment adopté la langue zyriène), perdant ainsi une partie de leurs liens avec les autres Nénètses.

L'axe Kotlas–Vorkouta

Les bassins de la Vytchegda et de la Petchora sont reliés par un grand axe qui traverse le pays en diagonale, du sud-ouest au nord-est : la ligne de chemin de fer Konocha–Kotlas–Vorkouta, une voie ferrée de 1600 km entièrement construite par les prisonniers du Goulag entre 1939 et 1942 pour le transport des minerais. Vorkouta (Вöркута, en komi ; Воркута en russe [voir à droite les armes de 1971, avec le renne, le charbon, et l'étoile soviétique] ; le toponyme est d'ailleurs d'origine nénètse, dérivé de "vark", qui signifie "ours"), agglomération de camps de travaux forcés fondée en 1932 au-delà du cercle polaire pour l'exploitation des mines de charbon, fut probablement le plus grand camp d'Europe – connu notamment pour le mouvement de grève qui l'a ébranlé après la mort de Staline en 1953 et qui a marqué le début du démantèlement du Goulag.

Les ressources minérales de la région sont bien connues depuis longtemps. Au XVIe siècle, on exploitait déjà des mines de sel à Seregovo (Серегово, sur le Vym, entre Jemva et Oust-Vym). L'abondance des matières premières a toujours joué un rôle majeur dans l'économie du pays (et partant dans son histoire...). Du quartz est extrait de l'Oural à proximité du cercle polaire ; le gisement de Jarega (Ярега, sur la ligne de chemin de fer principale, près d'Oukhta) produit environ la moitié du titane de la Russie ; la région d'Inta (Инта) regorge de fer et de manganèse ; l'or, le diamant et les pierres semi-précieuses sont abondants dans l'Oural, ainsi que la bauxite et la baryte... Des villes se sont développées autour de ces gisements, à partir des camps de travaux forcés mis en place sous Staline pour les exploiter au moindre coût. Nicolas Ier avait déjà connaissance des ressources de la région de Vorkouta, mais il avait renoncé à y envoyer des prisonniers pour les exploiter, en raison des conditions climatiques qu'il jugeait trop inhumaines !

De fait, le climat est rude. Contrairement aux pays nordiques de l'Europe occidentale, le territoire komi ne bénéficie pas de la douceur du Gulf Stream. En raison de la proximité de l'océan Arctique au nord et de la barrière montagneuse de l'Oural à l'est, le pays partage les caractéristiques des climats continental et sub-arctique. Globalement, les hivers sont rigoureux et les étés modérés. En janvier 2004, les températures moyennes allaient de -10 à -17 (le long de ce grand axe qui traverse le pays du sud-ouest au nord-est, avec parfois des minima à -50 et un record à -68) ; en juillet 2004, de +21 à +16° C (avec une forte amplitude, ce qui peut faire des journées très chaudes). Cela donne des moyennes annuelles de +1 à -6° C. Les précipitations annuelles sont de 625 mm (essentiellement pendant l'été). Il va de soi que la majeure partie de la population vit dans le sud-ouest du pays, dans le bassin de la Vytchegda.
En dépit de sa fondation à la fois récente et tragique, et de son climat difficile, Vorkouta s'est développée jusqu'à devenir la deuxième ville du pays (1989). A la fin du XXe siècle, le pays komi était donc équilibré entre deux grands pôles étonnamment opposés : une ville ancestrale komie sur la Vytchegda, Syktyvkar, capitale historique et culturelle ; et une ville moderne russe, Vorkuta, fabriquée de toute pièce par le Goulag aux confins du bassin de la Petchora. A mi-chemin, le grand pôle économique d'Oukhta a maintenant pris la deuxième position si l'on compte l'agglomération (181 milliers d'habitants à Ouhta et Sosnogorsk en 2005), derrière la capitale (245 milliers) et devant Vorkouta, dont la population a sensiblement diminué ces dernières années (128 milliers). [A gauche, répartition de la population en 1959.]

La ligne de chemin de fer Kotlas–Vorkouta, avec quelques courts embranchements qui conduisent à des terminus (comme la ligne de 96 km Mikun–Syktyvkar, non électrifiée), constitue tout le réseau ferré du pays. Une ligne Arkhangelsk–Syktyvkar–Kudymkar–Perm, qui serait souhaitable pour relier les capitales entre elles et au reste de la Russie, est aujourd'hui en projet.


2) Les Komis et leurs langues

Les Komis constituent la principale population autochtone de la république (25 % de la population totale). Ce sont des descendants des anciens Permiens, un peuple finno-ougrien du bassin de la Kama (affluent de la Volga). Ils ont vraisemblablement quitté leur région d'origine il y a deux ou trois mille ans pour migrer vers le nord. Un second mouvement migratoire, au milieu du premier millénaire de notre ère, a séparé ces Komis en deux ethnies : tandis qu'une partie (les "Permiaks") restait à proximité de la Kama, l'autre (les "Zyriènes") continuait sa migration vers le nord pour peupler le territoire qui est aujourd'hui la République komie.

En 2002, 293 406 citoyens de Russie se sont déclarés de nationalité komie ou "zyriène" (parmi eux, 15 607 préfèrent se dire "Komis de l'Ijma"), et 125 235 de nationalité permiake.

Le terme générique « Komis », qui au sens propre regroupe les ethnies permiennes du Nord (Zyriènes et Permiaks) – par opposition aux Permiens du Sud, les Oudmourtes –, tend à désigner aujourd'hui les seuls Komis de ladite république, c'est-à-dire les Zyriènes. C'est donc de ces Komis qu'il est question ici.
Consulter l'avertissement en bas de page.

Les Komis sont entrés dans "l'histoire", pour ainsi dire, en 1372, quand le missionnaire saint Étienne de Permie (Stépane Khrap, Степан Храп, 1340–1396) a inventé un alphabet pour écrire les langues komies, afin de favoriser la diffusion des textes sacrés dans le cadre des croisades orthodoxes menées par les princes russes qui convoitaient la région. Cet alphabet, dont on peut voir les caractères ici, s'inspirait à la fois des alphabets grec et cyrillique (et peut-être de signes runiques en usage chez certains peuples ouraliens). Il a été abandonné au XVIIIe siècle au profit d'un alphabet cyrillique étendu.

Une première grammaire zyriène est élaborée dès 1813 par A. Flerov (А. Флеров). Au XIXe siècle, sous l'influence des études comparatives sur les langues et traditions ouraliennes (entreprises notamment par les Finlandais et les Hongrois), une prise de conscience nationale parcourt le pays komi, un peu comme en Finlande ou en Estonie : on se met à explorer les cultures populaires, à étudier la langue zyriène...

La langue « komie » (коми кыв), standardisée en 1918 sur la base du dialecte zyriène de Syktyvkar, a connu un grand essor entre la Révolution et la fin des années 1930, devenant une véritable langue littéraire. En 1919, dans le cadre de la normalisation de la langue, l'alphabet cyrillique a été adapté par Vassili Molodtsov (Василий Александрович Молодцов, 1886–1941). Entre 1932 et 1938, l'écriture a été brièvement latinisée. Enfin, dans les années 1940, un nouvel alphabet cyrillique étendu a été adopté (beaucoup plus proche de l'alphabet russe), et il est toujours en vigueur aujourd'hui.
En 1929, 70 à 80 % de la population parlait komi. Sensiblement entravé au rofit du russe à partir de la fin des années 1930, l'usage de la langue pourrait se redévelopper un peu aujourd'hui : suite à la formation de la fédération de Russie en 1992, la République komie a adopté une constitution en 1994, qui accorde au komi le statut de langue officielle au même titre que le russe (art. 67). De nombreux ouvrages pédagogiques et littéraires ont paru depuis les années 1990 et 2000 ; des journaux et périodiques s'expriment en komi, de même que des programmes de radio et de télévision. Les Komis, dont le komi n'est pas forcément la langue maternelle, représentent un petit quart de la population de la république. Toutefois, ils restent majoritaires dans les régions d'Oust-Kulom (Кулöмдiн ; Усть-Кулом) et d'Ijma (Изьва ; Ижма), et dans de nombreux villages.

3) Esquisse de la vie politique

Depuis mai 1992, le pays komi est une république, régie par une constitution, et membre de la fédération de Russie.

Les deux principaux partis politiques du pays sont aujourd'hui la Russie Unie (Единая Россия) et le parti libéral-démocrate (Либерально-демократическая партия России). Le parti communiste, principale organisation d'opposition, est en régression. Russie Unie (le parti de Vladimir Poutine) est largement majoritaire et omniprésent.

Contrairement à d'autres entités de la fédération, où l'on cherche parfois à éradiquer les traces de l'époque soviétique (en détruisant certains monuments chargés de mauvais souvenirs, en changeant les noms des rues qui avaient été rebaptisées à l'époque soviétique...), la République komie semble aujourd'hui vouloir écrire la suite de son histoire sans renier son passé : si l'on fait marche arrière, en Komi comme ailleurs, pour reconstruire un monde meilleur en évitant les erreurs du passé, ce n'est pas ici en se tournant avec nostalgie vers l'Empire, mais en reprenant le cours de l'histoire dans les années 1920, avant que Staline ne vînt décevoir les espoirs apportés par la Révolution. A Syktyvkar, en descendant la rue Communiste depuis la gare vers la rivière, on traverse successivement l'avenue d'Octobre, la rue Karl-Marx, la rue du 1er-Mai, la rue de l'Internationale, la rue Lénine et la rue Soviétique, pour aboutir au parc Kirov, que borde la rue du même nom. Seule la grand-place a été renommée : elle porte à présent le nom de saint Etienne de Permie.

Les "grands hommes" dont l'Etat fait toujours planer la mémoire sur la nation komie sont saint Etienne de PermieKallistrat Žakov (Каллистрат Филалеевич Жаков, 1866–1926 ; ethnographe, poète et philosophe), le sociologue Pitirim Sorokin (Питирим Сорокин, 1889–1968 ; militant blanc réfugié aux USA après la guerre civile [photo ci-contre]), l'ethnographe et finno-ougriste V. P. Nalimov (Василий Петрович Налимов, 1879–1939) et son fils le mathématicien et philosophe V. V. Nalimov (Василий Васильевич Налимов, 1910–1997, surnommé "le Pythagore du XXe siècle")... On fête toujours l'anniversaire de la Révolution (le 7 novembre), et les monuments emblématiques de la nation perpétuent la mémoire de Lénine, des victimes des répressions politiques, et des héros de la guerre civile.

Comme ailleurs en Russie, les lieux de cultes fermés ou détruits à l'époque soviétique se rétablissent maintenant peu à peu. À Syktyvkar, une nouvelle cathédrale, reconstruite en 2001, est dédiée à saint Etienne de Permie.


Les républiques de Russie, depuis Lénine, étant associées à des nationalités, il est d'usage de traduire "Республика Коми" par "République des Komis". Pourtant, "Komi" (Коми) est le nom que les Komis donnent à la fois à leur terre et à leur peuple. On devrait donc pouvoir parler de la "République de Komi", ou "Komi" tout court. Dans le doute, j'emploie prudemment l'expression "République komie".
Pour les accords, on ne sait jamais très bien comment faire... alors je choisis d'accorder l'adjectif "komi" en genre (avec un e au féminin) et en nombre – sur le modèle d'autres adjectifs ethno-linguistiques comme swahili, parsi, azéri.

Pour les noms propres, j'adopte une translittération qui n'est pas très systématique (surtout pour la mouillure des consonnes)... En attendant de trouver une solution, je laisse donc prudemment l'orthographe cyrillique entre parenthèses (le cas échéant, c'est l'orthographe komie). D'ailleurs ça permet de copier/coller facilement, ce qui est bien pratique quand on n'a pas de clavier cyrillique.
Enfin, un dernier avertissement, le plus important, pour rappeler que les informations qui figurent sur ces pages n'ont pas toujours été complètement vérifiées, et qu'il faut donc rester prudent et critique (il y a d'ailleurs un lien ci-dessous pour m'écrire).

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